Si vous êtes en train de poursuivre vos études en France, la Sécurité Sociale s’occupe déjà d’une grande part de vos dépenses de santé. En effet, elle prend en charge environ 70% des coûts liés à vos consultations médicales et examens radiologiques. Peu de pays offrent une telle couverture aux étudiants pour leur santé.
Si vous souhaitez bénéficier de remboursements plus importants, voire intégraux, de vos frais de santé, vous avez la possibilité de souscrire à une mutuelle étudiante.
La prise en charge par la Sécurité Sociale
La Sécurité Sociale prend en charge une part significative de vos dépenses médicales. En moyenne, la Sécurité Sociale rembourse approximativement 70% des frais liés à vos consultations médicales. C’est un avantage majeur, car cela signifie que vous n’avez pas à vous inquiéter de la majorité des coûts associés à votre santé pendant vos études.
Cependant, gardez à l’esprit que cette couverture a ses limites. Bien que la Sécurité Sociale prenne en charge une grande partie, il y a des situations dans lesquelles elle ne rembourse qu’une partie plus modeste, par exemple seulement 30% dans certains cas. C’est ici qu’une mutuelle étudiante peut permettre de compléter votre couverture.
La mutuelle étudiante : obligatoire ou non ?
Beaucoup se posent la question de l’obligation de souscrire une mutuelle. Non, ce n’est pas obligatoire.
Selon une étude publiée en 2019 par l’UNEF (syndicat étudiant), le pourcentage d’étudiants déclarant posséder une complémentaire santé est passé de 85% en 2017 à moins de 70% en 2018, montrant une tendance à la baisse. Bien qu’une mutuelle ne soit pas obligatoire pour un étudiant, il est néanmoins conseillé d’en posséder une, car même si, en général, la Sécurité Sociale rembourse près de 70% des frais, mais dans certaines situations, ce taux peut descendre à seulement 30%.
Comme le fait remarquer la Smeno, mutuelle spécialisée pour étudiants, la Sécurité Sociale fournit une couverture considérable pour les étudiants en France, mais une mutuelle étudiante peut s’avérer judicieuse pour obtenir un remboursement plus important et pour couvrir des besoins spécifiques (arrêt du tabac, couverture à l’étranger, etc.).
La mutuelle des parents : possible ou non ?
Il est possible pour un étudiant de se rattacher à la mutuelle de ses parents. L’âge limite pour l’enfant est généralement de 21 ans, mais certaines banques et assurances peuvent étendre cette limite.
Il est important de vérifier les conditions d’un contrat pour savoir si cela est possible. De plus, il faut savoir que ce n’est pas forcément gratuit. Des frais supplémentaires mensuels peuvent être facturés pour couvrir les dépenses de santé de l’enfant en tant qu’étudiant. Cette option est particulièrement avantageuse pour les parents salariés, car leurs employeurs sont dans l’obligation de leur fournir une mutuelle de santé.
Dans la plupart des cas, que ce soit une mutuelle d’entreprise ou individuelle, elles fournissent un niveau de protection suffisant pour les étudiants rattachés, dont les coûts de santé sont habituellement moins élevés que pour d’autres groupes.
D’ailleurs, même sans mutuelle d’entreprise et sans mutuelle individuelle, il est toujours possible de souscrire une complémentaire santé spécifiquement pour l’enfant, en excluant le parent. Dans ce cas, le parent est l’adhérent principal et payeur, tandis que l’enfant est le bénéficiaire de la couverture.