Apprendre par cœur, se souvenir d’un numéro le temps de le noter ou encore se remémorer un moment passé… La mémoire nous permet d’enregistrer des informations venant d’expériences et d’événements passés, de les conserver et de les restituer. Il existe 5 types de mémoire, toutes jouent un rôle précis impliquant des zones différentes du cerveau. On fait le point dans cet article !
La mémoire de travail
La mémoire de travail est la mémoire du présent : elle va permettre de retenir les informations durant la réalisation d’une tâche ou d’une activité. Elle nous permet de retenir jusqu’à 7 éléments, généralement de 0,5 à 10 minutes après leur entrée dans le cerveau. C’est ce type de mémoire qui nous permet de retenir un numéro de téléphone le temps de le noter. Les informations véhiculées peuvent ensuite être stockées par la mémoire à long terme.
La mémoire perceptive
La mémoire perceptive s’appuie sur nos sens : la vue, l’audition, le toucher, l’odorat et le goût. Elle nous permet de retenir une image, un bruit, une odeur, bien souvent à notre insu et sans vraiment que l’on s’en rende compte. C’est ce type de mémoire qui permet à une personne de rentrer chez elle par habitude, grâce à une multitude de repères visuels. Elle nous permet également de retenir un visage, une voix ou un lieu. Chaque sens possède son propre système et son propre circuit lié à une aire spécifique du cortex cérébral. On distingue ainsi la mémoire auditive, visuelle, olfactive, gustative et tactile !
La mémoire sémantique
La mémoire sémantique est celle des connaissances d’ordre général : le langage, les connaissances sur le monde et sur soi. C’est une forme de mémoire long terme qui se construit et se réorganise tout au long de notre vie, avec l’apprentissage et la mémorisation de concepts génériques (sens des mots, savoir sur les objets), et de concepts individuels (savoir sur les lieux ou les personnes par exemple).
La mémoire épisodique
La mémoire épisodique est celle des moments personnellement vécus et de leur contexte : le lieu, la date, les personnes, l’état émotionnel… Cette mémoire nous permet de voyager, de raconter un souvenir de vacances par exemple. Elle se construit généralement entre les âges de 3 et 5 ans. Progressivement, les détails précis de ces souvenirs se perdent. La qualité de l’encodage des souvenirs est grandement influencée par l’intensité des émotions ressenties lors de l’événement. Sur le plus long terme, les souvenirs épisodiques se transforment en connaissances générales.
La mémoire procédurale
La mémoire procédurale est celle des automatismes. Elle nous permet d’effectuer des tâches ordinaires sans avoir à y penser : conduire, marcher, faire du vélo… Ces processus sont effectués de façon inconsciente et les circuits neuronaux sont automatisés. Ainsi, la personne ne peut pas vraiment expliquer comment elle procède. Cette forme de mémoire se construit de façon progressive et de consolide avec le temps.