Aussi surnommés « bonnes graisses« , les oméga-3 ont le vent en poupe depuis bien des décennies. Impossible à synthétiser par l’organisme, ces éléments sont indispensables pour rester en forme, faire face aux agressions et surtout, s’assurer que la future maman et le bébé aillent bien.
Sous l’effet des hormones, il n’est pas rare d’avoir des haut-le-cœur rien qu’en sentant le fumet d’un maquereau. Et pourtant, la grossesse est le moment ou jamais de se supplémenter en oméga-3.
Que sont vraiment les oméga-3 ?
Les oméga-3 se comptent parmi les acides gras polyinsaturés essentiels. Pour les non-experts de la diététique, une explication s’impose :
Les oméga 3 sont dit essentiels car il est impossible pour l’organisme humain de les créer bien qu’il en ait besoin pour fonctionner. Ils doivent donc être apportés par le biais de l’alimentation.
À la lueur de cette définition, il est plus facile de comprendre pourquoi les professionnels de santé vantent ces bonnes graisses. Sans elle, le système cardiovasculaire serait en bien piteux état. Si elles viennent à manquer pendant la grossesse, cela impacterait à la fois le bien-être de la maman mais aussi le développement du système nerveux du bébé.
Pourquoi faire le plein d’oméga-3 pendant la grossesse ?
Éviter la déprime chez la maman
De nombreuses études scientifiques ont prouvé que les oméga-3 sont bénéfiques pour le moral des femmes enceintes. Très utiles pour calmer les sautes d’humeur, ils leur permettent de toujours voir la vie du bon côté.
C’est pourquoi, en cas de déficit en oméga-3, la mère a plus de risques de faire un baby blues peu après l’accouchement.
S’assurer du bon développement neuronal de bébé
Alors que le bébé n’a que trois semaines, son système nerveux commence tout doucement à se mettre en place. En l’espace de quelques mois, des milliards de cellules sont produites.
En première ligne pour soutenir cette croissance titanesque, les oméga-3 et oméga-6. Ce sont eux les responsables de la formation des neurones et de l’approvisionnement en glucose du cerveau. En leur absence, ce processus vital se trouve compromis.
Mais c’est vraiment pendant le dernier trimestre que les oméga-3 révèlent toute leur importance. En 90 jours, le cerveau du bébé verra sa taille multiplier par 3 voire 5. À la naissance, en moyenne, il pèse 300 g et renferme 60 % de lipides ! Tout aussi important, le bébé profite des derniers mois pour faire des réserves de graisse en prévision de sa naissance.
Quelles habitudes adopter vis-à-vis des oméga-3 pendant la grossesse ?
Dans l’idéal, mieux vaudrait commencer à revoir son apport en oméga-3 peu avant la conception. En effet, pour constituer ses premières réserves, le bébé n’hésite pas à puiser dans les graisses de sa maman.
Pendant la grossesse, nul besoin d’opter pour des compléments alimentaires ou de suivre une diète stricte. En mangeant du poisson deux fois par semaine notamment des poissons gras à l’instar du maquereau, thon ou encore du saumon, la mère a suffisamment d’oméga-3 (source page 21). Cependant, votre médecin s’il estime nécessaire peut vous en prescrire ou vous recommander un complément alimentaire à base d’huile de poisson comme l’huile de krill.
Pour varier ses sources d’approvisionnement, la femme enceinte peut aussi se tourner vers des huiles végétales (colza, lin, noix, …), croquer régulièrement de la mâche ou remplacer ces encas habituels par des noix.