Les femmes arrivent plus librement à parler de certains sujets que les hommes : l’incontinence urinaire chez l’homme est une réalité, malgré tout cela reste un sujet tabou, considéré comme stigmatisant par les malades. 700 000 hommes environ souffraient d’incontinence urinaire en France en 2010, dont 70% ont plus de 60 ans, d’après le Professeur Pierre Costa, urologue. Les fuites urinaires touchent aussi les hommes, entraînant un impact sur leur confiance, un repli sur eux-mêmes allant parfois jusqu’à stopper leurs activités sociales…. Pourtant ce n’est pas une fatalité et il y a des solutions et traitements.
L’incontinence chez l’homme, une maladie taboue
Il existe plusieurs types d’incontinence urinaire chez l’homme :
- l’incontinence d’effort, due à un affaiblissement des muscles du plancher pelvien
- l’incontinence par impériosité, causée par une hyperactivité de la vessie
- l’incontinence par regorgement, causée par une obstruction des voies urinaires ou bien à des troubles nerveux
L’incontinence d’effort entraîne des fuites urinaires lors d’un effort léger, comme lors d’un fou rire, une toux, de la marche ou bien lors d’un effort plus intense comme une activité sportive. La personne n’a pas spécifiquement envie d’uriner, ces fuites arrivent plutôt en journée et jamais durant le sommeil. Elle est plus simple à prévenir en allant régulièrement uriner.
L’incontinence par impériosité entraîne chez la personne atteinte une envie pressante d’uriner, de manière assez brusque et fréquemment. Ce qui ne laisse pas vraiment de temps à la personne pour réagir, cette fuite urinaire pouvant arriver de jour comme de nuit
Quant à l’incontinence par regorgement, c’est la plus fréquente chez l’homme. La personne qui en est atteinte fait face à des fuites urinaires par gouttes, mais n’a pas forcément envie d’uriner la journée comme la nuit. il arrive souvent qu’elle arrive difficilement à vider complètement sa vessie ou bien cela lui nécessite de faire un effort.
L’incontinence urinaire, impact sur la vie sociale
L’incontinence urinaire a des répercussions sur la vie des hommes qui en sont touchés :
- réduction ou renoncement à des activités sociales et sportives par réflexe pour s’adapter à la maladie
- déshydratation causée par le fait de ne pas boire ou pas assez
- repli sur soi par peur du regard de l’autre ou de la non-maîtrise des fuites et odeurs
- déprime
Elle cause un stress amenant certains hommes touchés à se changer plusieurs fois par jour, voire à rechercher la présence de toilettes à leur arrivée dans un lieu nouveau, plutôt que de profiter du moment… Il y a pourtant des solutions à l’incontinence urinaire chez l’homme.
La solution adaptée : l’étui pénien
L’étui pénien est la protection le plus efficace contre l’incontinence urinaire chez l’homme : cette solution a fait ses preuves d’abord à l’hôpital , et a fait l’objet d’améliorations pour s’adapter parfaitement à l’anatomie masculine. Facile à enfiler et discret, l’étui pénien possède un dispositif auto-adhésif et se met comme un préservatif : pour éviter les fuites, il est relié à une poche dont la contenance varie selon le degré d’incontinence.
Contrairement aux protections absorbantes non adaptées à l’homme, source d’humidité et donc d’odeurs, l’étui pénien est parfaitement étanche, améliorant le confort, l’autonomie, la mobilité et la qualité de vie de la personne atteinte d’incontinence. Sa facilité d’utilisation et sa discrétion permettent aux personnes souffrant d’incontinence de ne plus y penser : l’étui pénien est même pris en charge par la sécurité sociale sur prescription médicale.
Oser consulter un médecin
Les médecins ont un devoir de conseil et sont présents pour orienter les patients et les aider à traiter ou surmonter les maladies. Il existe des médecins spécialisés dans les troubles urinaires : les urologues.
Pensez à en parler d’abord à votre médecin traitant qui vous dirigera vers un urologue. Des traitements médicamenteux et/ou chirurgicaux peuvent être alors décidés selon l’intensité de l’incontinence, permettant parfois d’y mettre fin définitivement.